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Le Parc national de Fiordland

  • Photo du rédacteur: Tess & Nono
    Tess & Nono
  • 16 janv. 2020
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 mai 2020

Du 30 août au 1 septembre


Après un jour de repos bien mérité suite à notre escapade au ski, nous reprenons la route avec Lorène et Enzo en direction du parc national de Fiordland. D’après tous les témoignages que avions recueillis, c’est une des plus belles régions du pays ! Nous étions donc impatients de la découvrir.


Le parc national de fiordland est le plus grand des 14 parcs du pays avec une superficie de 12 500km2. Un fiord est une vallée créée par un glacier allant de la montagne à la mer et qui a été envahie par la mer après la retraite de la glace. C’est assez impressionnant de voir tous ces bras de mer qui se sont fait un chemin dans le continent. Le plus célèbre fiord est le Milford Sound, il est situé au nord du parc. C’est également le plus accessible en van ! Et oui, notre cher et tendre Biggy est capable de rouler sur presque toutes les routes, mais il y a des exceptions. Outre les routes goudronnées, il y a souvent, en Nouvelle Zélande, ce qu’on appelle des gravel roads (des routes de gravier) qui sont plus ou moins praticables avec le van. Nous sommes parfois dans l’obligation de faire demi-tour car la route est si mauvaise qu’elle pourrait abimer notre maison sur roue. Ce sera donc le Milford Sound ! Nous avons voulu vivre l’expérience à fond, c’est pour cela que nous avons fait le choix de faire une croisière dans cette magnifique vallée remplie d’eau. La météo ne s’annonçait pas très bonne … des nuages et de la pluie étaient prévus sur plus d’une semaine. Malheureusement, c’est une région où nous ne pouvions pas revenir car même s’il nous reste encore 4 mois de voyage, il faut avancer car nous avons beaucoup à voir ! Tant pis donc, nous tenterons l’expérience sous la pluie. Nous avons décidé de dormir dans le freecamp le plus proche de Milford sound, à 40km. C’est un endroit immense encerclé de montagnes encore enneigées. En cette période, les températures y sont assez basses le matin et le soir mais relativement agréables en journée.

Le freecamp où nous avons passé la nuit


Le lendemain matin, réveil aux aurores et sous le soleil… La météo s’est encore plantée à notre grand bonheur. Il ne faut pas vraiment se fier aux prévisions ici car le temps change en un claquement de doigts. Nous avions choisi la croisière la plus matinale, 8h, pour profiter de ce moment avec le moins de touristes possibles (et jusqu’à présent cette technique a porté ses fruits !). Et oui, les bus remplis de touristes existent aussi en Nouvelle-Zélande. Nous n’en avions encore jamais vu avant Queenstown. Milford Sound étant très célèbre, nous préférions les éviter en arrivant le plus tôt possible. Et c’est pari gagné !

Nous embarquons sur le bateau avec seulement une vingtaine de personnes et un magnifique ciel bleu ! Que demander de plus ? C’est, plus exactement, sur un catamaran que nous naviguions à la découverte de paysages à couper le souffle. La fin de l’hiver offre de très jolis panoramas : il y a encore de la neige sur les sommets, ce qui est magnifique. Il y a également beaucoup de cascades dues à la fonte des neiges.


La croisière a duré environ 3h aller-retour, nous sommes allés jusqu’à l’embouchure de la mer. Le catamaran s’est approché de plusieurs cascades à l’intérieur desquelles nous pouvions voir de jolis arcs-en-ciel !


Sur le chemin du retour, nous avons eu la chance d’apercevoir un dauphin qui jouait avec la vitesse du bateau. Nous avons donc fini cette croisière avec des étoiles plein les yeux. Nous sommes ensuite allés nous balader au bord de l’eau pour profiter au maximum de cet endroit fabuleux.

Milford Sound est un lieu féérique avec un paysage à couper le souffle qui restera gravé dans nos esprits, nous avons passé un moment inoubliable entre mer et montagnes. Malheureusement, toute bonne chose a une fin, nous reprenons donc la route en direction du freecamp où nous avions dormi la veille. Sur cette route parfois sinueuse (bienvenue en Nouvelle-Zélande !) il y a un long (très long) tunnel à voie unique, ce qui signifie qu’il faut parfois attendre une quinzaine de minutes à l’entrée car la circulation des voitures est alternée. Sur le papier, cela peut paraitre ennuyeux mais en vérité, pas du tout : l’endroit est envahi par les Kéas.


Le Kéa est le seul perroquet montagnard au monde et il n’existe qu’en Nouvelle-Zélande et plus précisément sur l’île du sud ! Son plumage vert et orange fait de lui un oiseau particulièrement beau. L’attente au feu du tunnel est passée à toute vitesse car nous étions obnubilés par ces perroquets. Les touristes les adorent, les locaux un peu moins… les kéas mangent tout et n’importe quoi, parfois même jusqu’au caoutchouc présent sur les voitures. Ce comportement vient sûrement du fait que beaucoup de touristes les nourrissent (à tort) avec de la nourriture humaine mais peut-être aussi à cause des déchets que certains jettent dans la nature. Le soir, nous avons fait une petite soirée autour du feu, ce sera la dernière avec nos amis car leur voyage touche bientôt à sa fin.


Le jour suivant, nous avons repris la route en direction de Te Anau où nous avons dit au revoir à Lorène et Enzo avec un gros pincement au cœur. Et oui, tout assemblé, nous avons partagé presque 3 mois ensemble, nous ne les reverrons pas en Nouvelle-Zélande mais nous avons bien l’intention de se rendre visite en France à Toulouse !

Nous avons décidé de rester une nuit de plus à Te Anau car une activité nous a semblé très sympathique : la visite d’une grotte de vers luisants. Nous embarquons donc dès le lendemain matin sur un catamaran (similaire à celui de Milford Sound) pour traverser le lac de Te Anau. La croisière sur le lac a duré environ 30 minutes et était très jolie ! Elle nous a emmenés donc de l’autre côté du lac où se trouve la grotte. On entre un par un, à la file indienne, dans ce lieu magnifique. Le début de la visite se fait à pied, durant laquelle nous découvrons des rivières souterraines ainsi que des chemins escarpés. La seconde partie de la visite se déroule sur des petites barques, sur l’eau.

Les photos sont interdites, voici une image de la "glowworm cave" de Te Anau, merci Google


Les vers luisants de Nouvelle Zélande ne sont pas des lucioles, il s’agit de larves de mouches qui, pour appâter leur proie émettent une lumière bleue. Ce type de larve n’existe qu’en Nouvelle-Zélande et en Australie ! Nous nous sommes donc installés dans notre barque, les yeux rivés vers le plafond à admirer ces petites lumières bleues semblables à des étoiles. Cette partie de la grotte est plongée dans le noir, on ne voit absolument rien d’autre que les lumières, c’est incroyable. C’est très relaxant car il est formellement interdit de prendre des photos et de parler, même de chuchoter, car les « glow worm » (vers luisants) craignent le bruit et la lumière. Nous sommes restés environ 30 minutes à admirer ce spectacle que mère nature nous offrait. Le retour fut très agréable, nous avons repris le catamaran pour rejoindre la ville de départ, Te Anau.

Le parc national des Fiordland restera à jamais gravé dans nos mémoires. Ces paysages absolument uniques et somptueux nous ont totalement conquis. La Nouvelle-Zélande est pleine de merveilles, nous avons une chance incroyable !




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